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Le Blog de Adeuxmains
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6 mars 2015

2 parutions, sinon rien !

Je partage avec vous 2 parutions :

La 1ère, date d'il y a quelques jours, mais je ne vous en avais pas encore parlé ici.

Je rattrape cette omission ;-)

Capture d’écran 2015-03-06 à 19

Capture d’écran 2015-03-06 à 19

Pour lire l'article en entier, je vous invite à aller sur le Blog de Laurence : Happy40-2l

C'est écrit d'une plume légère, directe, pleine de poésie et d'énergie !

Perso, j'aime ;-)

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La seconde parution est dans le dernier Marie Claire Idées n°107, que je vous laisse découvrir.

Marie_claire_Idees_107_BD

Marie_claire_Idees_BD_1 Marie_claire_Idees_BD_2

Cet article a été préparé suite au salon Créations & savoir-faire 2015.

J'avais répondu à une série de questions transmises par la journaliste pour son travail préparatoire.

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Certaines d'entre vous auront peut-être envie d'en savoir plus sur le "pourquoi", le "comment", les "dessous" de ADEUXMAINS...

Alors, je me suis dis...que je pouvais bien partager les réponses que j'avais transmises à la journaliste ;-)

Bonne lecture...

 

Interview  ADEUXMAINS

1 – Qui êtes-vous ? Votre parcours ?

Blanche de peau, mais noire de cœur, j’ai la chance d’avoir joué dans la latérite, à l’ombre des manguiers toute mon enfance. Rentrée adolescente, j’ai découvert Paris et sa frénésie créative puis la Bretagne et ses charmes iodés ! Attirée par l’univers du packaging, le marketing, la communication, je suis entrée sur le marché de la communication, avec en poche, une maîtrise en communication externe (Sciences Com’ à Nantes). Assistante puis directrice communication, je me suis frottée aux mondes diamètralement opposés (et pourtant si proches !) du tourisme, de l’ingénierie et du recrutement. En 2001, j’ai décidé de suspendre ma carrière pour retrouver le goût des autres et surtout « apprendre » le métier de mère à plein temps ! Etre mère de 3 enfants est un vrai travail à plein temps, nerveusement et physiquement parfois épuisant, mais cela ne me suffisait pas. J’avais besoin de retrouver la création, les défis, les challenges, tellement omniprésents dans mon passé de directrice de la communication. J’ai ressorti mes pinceaux et ma peinture, remis en route ma machine à coudre… Des articles finis de puériculture, du linge de table et du linge de lit  entièrement peints et cousus à la main ont alors tranquillement envahis mon intérieur puis ceux de mon réseau social, via l’organisation de petites « ventes privées » de créateurs. Lorsque le 1er duo de langes personnalisés à la main a franchi le pas de porte d’une adorable boutique de créateurs, j’ai compris qu’une nouvelle aventure démarrait ! Entre les mains d’un agent de créateurs, mon circuit de distribution en produits finis s’est étendu, pour enfin exposer aux salons PlayTime et Maison & Objets. Mes créations étaient alors vendues en boutiques, sur le Net via quelques grands sites marchands (Décobb, Decoclico) et en petites expos et ventes privées.

2 - Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans la vente de vos créations ? Pensez-vous en vivre ou en vivez-vous déjà aujourd’hui?  3 – Comment avez-vous procédé au départ ? Quelles solutions avez-vous choisi blog, site boutique, marketplace ?

Ma participation au salon Marie Claire Idées en 2008 a été un virage, un électrochoc...

Le temps de réalisation de mes articles finis était trop important et donc difficilement facturable. Mes journées de 18 heures ne me permettaient plus de faire face à la demande. Peindre ainsi n’était plus possible. Je me suis alors rapproché de la CCI de Boulogne afin d’avoir un avis extérieur. La sentence est tombée immédiatement : il fallait choisir entre « volume » et « articles peints à la main ». En gros, soit ADEUXMAINS refusait les opportunités de développement et je continuais à travailler à la main, soit je devais passer en fabrication industrielle, avec les risques et les besoins de trésorerie, stockage etc que cela représentait.

Au fil des expos, des échanges avec le public ressortaient souvent les mêmes questions : « comment faîtes-vous ? » « Avec quelles peintures ? » « Comment dessinez-vous ? » A cela s’ajoutait de gentils commentaires : « c’est beau ! » « C’est frais ! » « C’est différent ! » « Continuez ainsi ! »

J’ai alors progressivement transformé mon activité en concevant des pochoirs à partir de mes dessins et en mettant mon expérience au service et à la disposition de mes clientes. Le public souhaitait personnaliser ses créations. ADEUXMAINS propose des alphabets qui le leur permettent. Les clientes voulaient jouer avec des motifs frais, beaux, tendances. Les motifs ADEUXMAINS répondent au mieux à ces critères. L’expérience acquise en peinture a été mise au service des clientes : trucs et astuces se partagent ! Les premiers pochoirs ADEUXMAINS sont nés en 2009, timidement, mais fièrement ! Les clientes ont tout de suite accroché. Un blog existait et existe toujours. Un premier site e-commerce a été mis en place afin d’asseoir la visibilité de la marque et ADEUXMAINS s’est installée dans ses propres locaux. Cela a permis à une seconde personne de rejoindre l’aventure. ADEUXMAINS a également changé de peau : la création d’une vraie charte graphique était devenue incontournable. Il fallait changer, ré-orienter et le montrer clairement. Nous sommes également présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Pinterest) et y consacrons beaucoup d’énergie.

Aujourd’hui, ADEUXMAINS participe annuellement à une dizaine de salons de loisirs créatifs dont les salons Création & savoir-faire (Paris), L’Aiguille en fête (Paris) et Pour l’Amour du fil (Nantes). L’offre de pochoirs s’est considérablement étendue tout en gardant sa spécificité de départ : des motifs frais, des alphabets faciles à travailler, une technique aisée à reproduire chez soi, le tout dessiné et fabriqué en France uniquement. La bonne humeur et la fraîcheur du démarrage sont toujours de mise. ADEUXMAINS permet de faire travailler une dizaine de sous-traitants et sourire un public de plus en plus large !

4 – Vous êtes-vous débrouillée toute seule ou avez-vous fait appel à un webmaster à un professionnel pour monter votre boutique en ligne ?

Au démarrage, c’était surtout le système « débrouille » (petits achats, très récurrents) pour éviter d’investir trop de trésorerie en attendant de voir ce qui allait se passer. Très rapidement, il a été nécessaire d’investir pour concevoir des collections complêtes, durables et perrennes : environ 2500 euros. Ce qui est le moins chiffrable, c’est le temps ! Et ça, les heures n’ont jamais été compté…à tord ! Gérer du stock, communiquer sur le blog, le site et avace les partenaires, réaliser les prises de vues, organiser les livraisons…mangeaient de plus en plus mes journées.

Le premier site a été monté par mes soins. Il avait les défauts de ses qualités : il était artisanal, mais cela représentait bien la naissance des pochoirs. Il y a 3 ans, un grand saut a été réalisé. La création d’une e-boutique digne de ce nom a été confiée à un webmaster. On a beau passer des soirées à déchiffrer des lignes de codes, on ne devient pas un webmaster. Il en va de même du référencement, travail indispensable au développement d’une e-boutique. A chacun son métier ! Cette partie du travail est donc confiée à une personne extérieure. Les relations presse nécessitaient également d’être externalisées. Ce qui a été mis en place avec une petite structure en cours de lancement.

5 – Combien cela vous a couté approximativement ? Une fourchette de prix concernant votre investissement de départ et les frais de votre activité ?

Difficile de répondre à cette question… La création des pochoirs est arrivée grâce aux ventes des produits finis, précédemment réalisés. Lorsque les ventes de pochoirs ont dépassées les ventes de produits finis, ceux-ci ont été supprimés. J’étais donc en auto-financement et je gérais au fur et à mesure, à la fois selon la trésorerie, les événements auxquels je participais, les opportunités.

6 – Quel statut juridique avez-vous choisi ?

J’ai longtemps été « artiste libre » : chaque pièce était unique, puisque peinte à la main. Ensuite, la notion de série est entrée en ligne de compte avec l’arrivée des pochoirs. Je suis alors passée en auto-entrepreneur. Pour changer de structure juridique, il est nécessaire d’avoir une belle avance en trésorerie et d’imaginer le pire afin de l’anticiper. Un peu comme lorsque l’on rédige un contrat de mariage ! Un changement de statut juridique est prévu fin 2014, début 2015. La crainte essentielle est liée au RSI et aux échos que l’on me rapporte. Gérer, c’est anticiper. Or, avec le RSI, il y a la théorie…la réalité est souvent bien différente.

7 – Est-ce que vous travaillez chez vous ?  Si oui Avez-vous quelques conseils à donner aux lectrices pour bien s’organiser à la maison et ne pas empiéter sur la vie de famille.

J’ai travaillé à domicile de 2001 à 2011. Cela me permettait de concilier vie de famille et vie professionnelle. Les enfants étaient petits et donc forcément sujets à de chouettes maladies… Au démarrage, cela convenait à toute la maisonnée. Mais… Il a été nécessaire d’établir très rapidement des règles de fonctionnement : pas de coups de téléphone personnels en plein milieu de la journée, pas non plus de courses au supermarché sous prétexte qu’en journée il y a forcément moins de monde que le samedi matin dans les commerces, pas de dépannage de copines pour récupérer une dizaine de têtes blondes à la sortie de l’école, une organisation méticuleuse des journées, un planning adapté pour les activités des enfants, un rangement efficace et explicite pour tous… Or-ga-ni-ser et An-ti-ci-per sont devenus encore plus indispensables que lorsque j’étais salariée ! Ce qui était au départ une vague envie comblée sur des petits créneaux horaires était devenu un vrai travail à domicile. J’ai du négocier afin que mes enfants puissent bénéficier de la cantine scolaire et ainsi réussir à boucler ma journée de travail pour être disponible à 16h, pour la sortie des classes. Au début, j’arrivais à avoir des soirées tranquilles. Très rapidement, j’ai commencé à retravailler à partir de 21h, après avoir couché les enfants, jusque bien tard dans la nuit ! L’activité grandissant, la gestion de l’espace et du temps imparti à l’une et l’autre des mes deux vies est devenue de plus en plus complexe. Il fallait impérativement trouver un local adapté et à proximité de mon domicile. Séparer ces deux vies pour mieux les gérer, au final.

8 – Avez-vous suivi une formation, un blog, un coaching pour mettre en place votre projet : aide marketing, com digital, photos de produits ? Pourriez-vous nous donner des adresses de sites de formations, de blogs ou de pro qui vous ont aidé ?

Mon parcours scientifique au lycée, un BTS Action commerciale, une maîtrise en communication externe, et 7 années d’expérience professionnelle (élaboration des plans et des budgets de communication, suivis, reporting, relations presse BtoB et BtoC), m’ont permis de me lancer seule. Entreprendre était déjà dans mes objectifs post bac. L’échange avec d’autres créatrices grâce à l’association ACIA, dont je suis présidente, m’a également beaucoup apporté. Certains partenaires (organisateur d’événements, sous-traitants) m’ont accordé toute leur confiance et ont soutenu les premières fabrications. Nous avançons ensemble. Ils ont accepté de jouer le jeu. Ensuite, j’ai tatonné, fais des erreurs, ré-ajusté, appris beaucoup des autres…

9 – Quels sont les principaux conseils que vous  donneriez à une créatrice qui se lance  aujourd’hui au regard de votre expérience ?

Il y a une réelle différence entre savoir faire de jolies créations pour soi ou son entourage et vouloir en vivre. Les modes de fabrication, l’organisation, les investissements en temps et en argent ne sont pas les mêmes. La notion de plaisir disparaît parfois. Dans une journée, il faut porter plusieurs casquettes (administration, création, comptabilité, gestion des stocks, fabrication, expédition…) et savoir raison garder. Entreprendre, ça ne se fait pas à la légère, mais ça peut être très amusant !

Le temps passé se mesure, les matières s’achètent, les taxes se payent comme les charges… Il est nécessaire de rester très cartésien et de considérer immédiatement son activité comme un vrai métier et non comme un passe-temps. Occuper son temps libre n’est pas travailler ! Calculer un prix de revient est difficile, douloureux parfois, mais c’est indispensable et très mathématique. Sans prix de revient, pas de marge, ni de prix de vente ! Se présenter avec des « prix de copine » au public, c’est souvent s’enfermer soi-même dans un vase dont on ne peut plus sortir, au risque de faire des déçus. Le chiffre d’affaires n’est rien si la marge est nulle.

Lancer une telle activité est un projet personnel, mais également familial : il faut en parler et s’assurer que tous les acteurs adhèrent au projet et sont conscients de ce que cela implique en sacrifices. Lorsque les enfants sont très jeunes, ils ne peuvent comprendre qu’un coup de téléphone puisse être plus important qu’eux-mêmes. Les vies professionnelles des deux adultes doivent pouvoir s’accorder, se compléter car les imprévus sont nombreux. Je participe à des salons partout en France. Les dates sont connues à l’avance et peuvent tomber durant les anniversaires des enfants, les vacances scolaires…comme pour n’importe quel salarié ! Il faut donc une solide base arrière, pour assurer le cas échéant !

Ne pas s’entêter et mesurer le potentiel d’une activité sans se voiler la face, afin de ne pas se noyer, se perdre soi-même et perdre ses illusions. Certains produits s’adressent à une niche.

Se remettre en question, sentir l’air du temps, ouvrir ses horizons, ne pas s’enfermer et savoir entendre et saisir les opportunités, mais rester toujours réaliste et asseoir ses arrières. Prendre des risques mais en les mesurant. Anticiper tout en écoutant et en s’adaptant. Ecouter tout le temps, mais en faisant la part des choses. Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs et les expériences ne sont pas toujours transposables d’un métier à un autre. L’expérience des autres ne remplace jamais sa propre expérience. Mais cette connaissance est toujours bonne à prendre.

 

10 – Quelles erreurs avez-vous commises et que vous éviteriez aujourd’hui?

Prix de vente/marges

Pour fixer mes 1ers tarifs, je me suis voilé la face : j’ai sous-estimé le temps passé, le temps perdu à courir à gauche et à droite pour mes matières premières, les chutes non exploitables. J’ai donc fixé des tarifs qui n’étaient pas réalistes, pensant ré-affiner par la suite. Mais on ne peut pas monter un tarif sans donner d’explication. 2 options : petite marge et grosse quantité de vente, ou marge honnête/étudiée et quantité rationnelle.

Je n’avais aucune idée des marges appliquées par les revendeurs, qui diffèrent d’un point de vente à un autre, d’une e-boutique à une autre. Se renseigner en amont auprès d’autres créateurs aurait été bien plus malin !

Image/logo/charte graphique/qualité des visuels/texte présentation

En me lançant, j’ai conçu un pseudo logo, très mignon, très artisanal, très peinture sur tissu. Changer cela m’a pris beaucoup de temps. Lorsqu’enfin j’ai pu revêtir un logo plus professionnel, j’ai eu l’impression de retirer enfin une carapace lourde ! Du logo se dégage une image qui peut être très collante. Idem, le site reprenant cette image, celle-ci se propage et perdure. J’aurai du prendre du temps et y réfléchir, me projeter.

Les visuels des produits sont la vitrine de la marque. Il faut prendre du temps pour et se faire conseiller pour avoir de bons résultats.

Les textes de présentation des produits doivent également être clairs et concis. Un œil extérieur est toujours bon à prendre.

Site/référencement

Un site, ça ne s’invente pas. On peut certes y passer des nuits entières, se faire aider par les amis, tatonner… Au final, ce temps, c’est de l’argent ! Autant investir et créer un réel site avec un professionnel.

Extension de gamme

ADEUXMAINS est un créateur de pochoirs. Au démarrage, je ne voulais pas vendre de peinture textile. J’estimai que les clientes pouvaient la trouver ailleurs et que mon offre était plus dans le graphisme. Trop fière, peut-être ! Devenir revendeur de peinture nécessitait une belle trésorerie, que je n’avais pas forcément. C’était un frein immense à la vente. En gros, je montrais un beau gâteau, mais l’ingrédient principal de la recette n’était pas disponible ! J’ai donc fait un test lors d’un salon. Et la synthèse a été rapide…  De même, j’ai conçu un pochoir qui se présente sous forme de pochette : l’emballage est le pochoir, et permet de renfermer un support en coton à peindre. Lors des premiers salons, il ne me venait même pas à l’esprit de séparer pochoir & support. C’était invraissemblable pour moi. J’ai donc refusé cela à mes clientes… Puis j’ai fait le test. La synthèse a été une nouvelle fois très aisée… Il faut parfois savoir ouvrir ses yeux, ses oreilles et prendre un peu de recul pour comprendre ce qu’attend le marché !

11 – Connaissez-vous des sites  qui donnent des calendriers pour des foires aux créateurs et utilisez-vous ce vecteur pour vendre vos créations ?

Dans le loisir créatif, il y a quelques organisateurs, dont les calendriers de manifestations sont disponibles sur simple appel, mail, sites.

12 – Comment avez-vous procédé pour protéger vos créations ?

La marque ADEUXMAINS est déposée à l’INPI dans 4 classes. Les dessins ADEUXMAINS le sont également. Pour ceux-ci, il suffit d’utiliser les enveloppes Soleau ou plus simplement de s’envoyer en AR les dessins imprimés et le descriptif produit, sans décacheter l’enveloppe. Cela ne préserve pas, mais constitue une antériorité, en cas de copie. Comme il est très difficile, onéreux et stressant de se battre pour faire valoir ses droits, je suis partie du principe qu’avancer sans regarder dans le rétro était plus adapté. Concevoir de nouveaux produits, de nouveaux motifs etc... le plus régulièrement possible est donc mon cheval de bataille.

13 – Connaissez-vous des sites, des forums pour échanger entre créatrices ?

Ces sites sont destinés aux créateurs de produits finis. Dans le loisir créatif, que nenni ! Chacun se débrouille ;-) Un très beau réseau peut être opportun : les Mampreneuses. Travailler seule est souvent difficile. Ce réseau permet de prendre du recul, de se coopter, d’entendre d’autres expériences.

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Je vous laisse, pour aller rejoindre les exposants du salon Aiguille en fête Professionnel

(Porte de Versailles - 08 au 10 mars 2015).

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J'y donne des petites conférences dédiées aux créateurs/créatrices désireux/ses de se lancer !

Ensuite, l'Atelier se télé-transportera à Bruxelles

pour le salon Créativa Bruxelles

du 12 au 15 mars 2015.

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N'hésitez pas à laisser vos commentaires, ils sont toujours lus et appréciés.

A très vite !

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